Please note that the following document, although believed to be correct at the time of issue, may not represent the current position of the CRA.
Prenez note que ce document, bien qu'exact au moment émis, peut ne pas représenter la position actuelle de l'ARC.
Principal Issues: An individual ("X") owns 20% of the issued and outstanding shares of the capital stock of an operating corporation ("Opco"). X is not related to the other shareholders of Opco, or to Opco. As a result of a dispute between X and the other shareholders, X wishes to dispose of his or her shares of the capital stock of Opco in consideration for $200,000 in cash. Opco incorporates a corporation ("Subco") and subscribes for shares of Subco for $200,000 in cash. Subco then uses this cash to acquire the shares of the capital stock of Opco held by X. Whether section 84.1 or subsection 245(2) would apply to the given fact situation.
Position: General comments provided. It is assumed that cash or near-cash does not constitute a significant portion of Opco's assets. Furthermore, it is assumed that, at all relevant times, Opco would continue to carry on its business. Based on the limited information provided with respect to the given situation, there is no reason to believe that X and Subco would not deal with each other at arm's length with respect to the acquisition of the shares of the capital stock of Opco. On such a basis, subsection 84.1(1) would appear to be inapplicable. With respect to the potential application of subsection 245(2) and assuming that Opco and Subco would merge, the given fact situation and the situation described in paragraph 4 of Supplement 1 of the Information Circular IC 88-2 (the "Example") would appear to be similar. CRA's position is not to apply subsection 245(2) to situations that are identical or similar to the Example. However, if it was established that Subco and Opco would not merge after the acquisition of shares, other elements may have to be considered in order to determine if subsection 245(2) would apply to the given fact situation.
Reasons: Wording of the Act and previous positions.
TABLE RONDE SUR LA FISCALITÉ FÉDÉRALE
APFF - CONGRÈS 2005
Question 13
Articles 84.1 et 245 L.I.R.
M. X détient 20% des actions émises et en circulation du capital-actions de Opco, une société canadienne imposable. M. X n'est lié ni aux autres actionnaires de Opco, ni à Opco elle-même. Suite à un litige entre M. X et les autres actionnaires de Opco, M. X désire se départir de ses actions de Opco pour une contrepartie de 200 000 $ payable comptant de façon à éviter un procès. Opco a des liquidités suffisantes pour payer cette somme.
Opco crée Filiaco dont elle souscrit à 100% des actions pour une somme de 200 000 $. Filiaco achète les actions que M. X détient dans le capital-actions de Opco pour 200 000 $ payés comptant.
L'ARC entend-elle appliquer l'article 84.1 L.I.R. à la vente des actions de Opco à Filiaco? Qu'en est-il de l'article 245 L.I.R. à la lumière des commentaires de la Cour canadienne de l'impôt dans l'arrêt Brouillette?
Réponse de l'ARC
Dans un premier temps, il faudrait selon nous déterminer si les opérations décrites dans le cadre de la situation donnée (ci-après la "Situation Donnée") sont légalement valides et conformes au droit corporatif applicable. À cet égard, il faudrait entre autres déterminer si le droit corporatif applicable prohibe l'acquisition ou la détention par Filiaco d'actions du capital-actions d'Opco. Pour les fins des présentes, nous prenons comme hypothèse que les opérations ci-dessus décrites seraient légalement valides.
Par ailleurs, nous prenons comme hypothèse aux fins des présentes que Filiaco n'agirait pas, sur le plan juridique, à titre de mandataire d'Opco relativement à l'achat des actions du capital-actions d'Opco. Si tel était le cas, le paragraphe 84(3) L.I.R. serait alors applicable.
Nous prenons également comme hypothèse que des liquidités ou des quasi-liquidités ne constitueraient pas une partie importante des éléments d'actif d'Opco. Nous prenons aussi comme hypothèse que la ou les entreprises d'Opco continueraient d'être exploitées par Opco à tout moment pertinent. Enfin, nous comprenons que la disposition des actions du capital-actions d'Opco par M. X s'effectuerait pour une contrepartie correspondant à la juste valeur marchande desdites actions au moment de la disposition, et que Opco serait une " société privée " au sens de la définition prévue au paragraphe 89(1) L.I.R.
Il faut également souligner que l'énoncé de la présente question ne décrit que sommairement une situation donnée hypothétique. En l'absence d'une analyse de tous les faits et circonstances se rapportant à une situation particulière donnée, il apparaît donc impossible de se prononcer de manière définitive sur l'application potentielle de l'article 84.1 et du paragraphe 245(2) L.I.R. dans la Situation Donnée. Nous pouvons tout de même formuler les commentaires généraux suivants.
Conformément à l'alinéa 251(1)c) L.I.R., la question de savoir si des personnes non liées ont ou non un lien de dépendance à un moment donné est une question de fait. Toutefois et sur la base des informations limitées contenues dans l'énoncé de la présente question, rien ne nous porte à croire, à première vue, que M. X et Filiaco auraient entre eux un lien de dépendance en ce qui a trait à la disposition des actions du capital-actions d'Opco. Sur cette base, le paragraphe 84.1(1) ne s'appliquerait probablement pas dans la Situation Donnée.
En ce qui a trait au paragraphe 245(2) L.I.R. et en prenant comme hypothèse qu'après l'acquisition d'actions, Filiaco serait regroupée avec Opco par voie de fusion ou de liquidation, nous remarquons que la Situation Donnée serait similaire à l'exemple énoncé au paragraphe 4 du Supplément 1 de la Circulaire d'information IC 88-2. La position de l'ARC est généralement de ne pas appliquer le paragraphe 245(2) dans une situation identique ou similaire à l'exemple énoncé au paragraphe 4 du Supplément 1 de la Circulaire d'information IC 88-2. Toutefois, s'il s'avérait que Filiaco n'était pas regroupée avec Opco après l'acquisition d'actions, d'autres éléments pourraient devoir être considérés afin de déterminer si le paragraphe 245(2) est applicable dans le cadre de la Situation Donnée.
En terminant, nous tenons à rappeler que l'application de l'article 84.1, du paragraphe 84(3) et/ou du paragraphe 245(2) L.I.R. nécessite l'analyse de tous les faits et circonstances se rapportant à une situation particulière donnée. À cet égard, lorsque des contribuables envisagent d'effectuer des opérations où l'une de ces dispositions pourrait s'appliquer, il est recommandé d'obtenir une décision anticipée en matière d'impôt sur le revenu avant de procéder à de telles opérations.
Stéphane Prud'Homme
(613) 957-8975
Le 7 octobre 2005
2005-014106
Question 13
Sections 84.1 and 245 of the ITA
Mr. X owns 20% of the issued and outstanding shares of the capital stock of OPCO, a taxable Canadian corporation. Mr. X is not related to the other OPCO shareholders, or to OPCO itself. Following a dispute between Mr. X and the other OPCO shareholders, Mr. X wishes to sell his OPCO shares for $200,000, payable in cash, in order to avoid legal proceedings. OPCO has sufficient cash on hand to pay this amount.
OPCO incorporates a subsidiary ("Subco") and subscribes for shares of Subco for $200,000 in cash. Subco buys the OPCO shares held by Mr. X for $200,000 cash.
Would the CRA apply section 84.1 of the ITA to the sale of the OPCO shares to Subco? What about section 245 of the ITA, given the comments made by the Tax Court of Canada in the Brouillette decision?
CRA Response
First, we feel that it must be determined whether the transactions described in this situation (hereinafter "the Given Situation") are legally effective and in accordance with the applicable corporate law. In this regard, we must, among other things, determine whether applicable corporate law prohibits Subco from acquiring or holding OPCO shares. For the purposes of this question, we will assume that the transactions described above would be legally effective.
We are also assuming, for the purposes of this question, that Subco was not, from a legal standpoint, acting as OPCO's agent with respect to the purchase of the OPCO shares. If such were the case, subsection 84(3) of the ITA would then apply.
We are also assuming that cash or near cash would not form a significant portion of OPCO's assets. We are also assuming that OPCO's business(es) would continue to be carried on by OPCO at all relevant times. Finally, we understand that Mr. X would dispose of his OPCO shares for consideration equal to the fair market value of such shares at the time of disposition and that OPCO would be a "private corporation" as defined in subsection 89(1) of the ITA.
It must also be noted that the wording of this question only provides a brief description of a given hypothetical situation. In the absence of a review of all the facts and circumstances surrounding a given situation, it appears impossible to definitively rule on the potential application of section 84.1 and subsection 245(2) of the ITA in the Given Situation. We can, however, make the following general comments.
Pursuant to paragraph 251(1)(c) of the ITA, it is a question of fact whether, at a particular time, unrelated persons deal with each other at arm's length. However, based on the limited information in this question, nothing would lead us to believe, at first glance, that Mr. X and Subco were not dealing at arm's length with respect to the disposition of the OPCO shares. Based on this, subsection 84.1(1) would probably not apply to the Given Situation.
With regard to subsection 245(2) of the ITA, and assuming that after the acquisition of the shares, Subco would be merged with OPCO by way of an amalgamation or winding-up, we note that the Given Situation would be similar to the example given in paragraph 4 of Supplement 1 of Information Circular IC 88-2. The CRA's position is generally not to apply subsection 245(2) in situations similar or identical to the example given in paragraph 4 of Supplement 1 of Information Circular IC 88-2. However, if Subco were not merged with OPCO following the acquisition of the shares, other elements may have to be considered in order to determine whether subsection 245(2) would apply to the Given Situation.
In closing, we would like to note that application of section 84.1, subsection 84(3) and/or subsection 245(2) of the ITA requires a review of all the facts and circumstances surrounding a specific situation. In this regard, where the taxpayers intend to carry out transactions to which one of these provisions may apply, we recommend that they obtain an advance income tax ruling beforehand.
Stéphane Prud'Homme
(613) 957-8975
October 7, 2005
2005-014106
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