76. (1) For the purpose of
determining whether a skilled worker, as a member of the federal skilled
worker class, will be able to become economically established in Canada, they
must be assessed on the basis of the following criteria:
(a) the
skilled worker must be awarded not less than the minimum number of required
points referred to in subsection (2) on the basis of the following factors,
namely,
(i) education, in
accordance with section 78,
(ii) proficiency in
the official languages of Canada, in accordance with section 79,
(iii) experience,
in accordance with section 80,
(iv) age, in
accordance with section 81,
(v) arranged
employment, in accordance with section 82, and
(vi) adaptability,
in accordance with section 83; and
(b) the
skilled worker must
(i) have in the
form of transferable and available funds, unencumbered by debts or other
obligations, an amount equal to half the minimum necessary income applicable
in respect of the group of persons consisting of the skilled worker and their
family members, or
(ii) be awarded the
number of points referred to in subsection 82(2) for arranged employment in Canada within
the meaning of subsection 82(1).
(3) Whether or not the
skilled worker has been awarded the minimum number of required points
referred to in subsection (2), an officer may substitute for the criteria set
out in paragraph (1)(a) their evaluation of the likelihood of the
ability of the skilled worker to become economically established in Canada if
the number of points awarded is not a sufficient indicator of whether the
skilled worker may become economically established in Canada.
79. (1) A skilled worker must specify in their
application for a permanent resident visa which of English or French is to be
considered their first official language in Canada and which is to be
considered their second official language in Canada and must
(a) have
their proficiency in those languages assessed by an organization or
institution designated under subsection (3); or
(b) provide
other evidence in writing of their proficiency in those languages.
(2)
Assessment points for proficiency in the official languages of Canada shall
be awarded up to a maximum of 24 points based on the benchmarks referred to
in Canadian Language Benchmarks 2000 for the English language and Standards
linguistiques Canadiens 2002 for the French language, as follows:
(a) for the
ability to speak, listen, read or write with high proficiency
(i) in the first
official language, 4 points for each of those abilities if the skilled
worker's proficiency corresponds to a benchmark of 8 or higher, and
(ii) in the second
official language, 2 points for each of those abilities if the skilled
worker's proficiency corresponds to a benchmark of 8 or higher;
(b) for the
ability to speak, listen, read or write with moderate proficiency
(i) in the first
official language, 2 points for each of those abilities if the skilled
worker's proficiency corresponds to a benchmark of 6 or 7, and
(ii) in the second
official language, 2 points for each of those abilities if the skilled
worker's proficiency corresponds to a benchmark of 6 or 7; and
(c) for the
ability to speak, listen, read or write
(i) with basic
proficiency in either official language, 1 point for each of those abilities,
up to a maximum of 2 points, if the skilled worker's proficiency corresponds
to a benchmark of 4 or 5, and
(ii) with no
proficiency in either official language, 0 points if the skilled worker's
proficiency corresponds to a benchmark of 3 or lower.
(3)
The Minister may designate organizations or institutions to assess language
proficiency for the purposes of this section and shall, for the purpose of
correlating the results of such an assessment by a particular designated
organization or institution with the benchmarks referred to in subsection
(2), establish the minimum test result required to be awarded for each
ability and each level of proficiency in the course of an assessment of
language proficiency by that organization or institution in order to meet
those benchmarks.
(4)
The results of an assessment of the language proficiency of a skilled worker
by a designated organization or institution and the correlation of those
results with the benchmarks in accordance with subsection (3) are conclusive
evidence of the skilled worker's proficiency in the official languages of Canada for
the purposes of subsections (1) and 76(1).
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76. (1) Les critères ci-après indiquent
que le travailleur qualifié peut réussir son établissement économique au
Canada à titre de membre de la catégorie des travailleurs qualifiés
(fédéral) :
a) le travailleur qualifié accumule le
nombre minimum de points visé au paragraphe (2), au titre des facteurs
suivants :
(i) les
études, aux termes de l’article 78,
(ii) la
compétence dans les langues officielles du Canada, aux termes de l’article
79,
(iii)
l’expérience, aux termes de l’article 80,
(iv)
l’âge, aux termes de l’article 81,
(v)
l’exercice d’un emploi réservé, aux termes de l’article 82,
(vi) la
capacité d’adaptation, aux termes de l’article 83;
b) le travailleur qualifié :
(i) soit
dispose de fonds transférables — non grevés de dettes ou d’autres obligations
financières — d’un montant égal à la moitié du revenu vital minimum qui lui
permettrait de subvenir à ses propres besoins et à ceux des membres de sa
famille,
(ii)
soit s’est vu attribuer le nombre de points prévu au paragraphe 82(2) pour un
emploi réservé au Canada au sens du paragraphe 82(1).
(3) Si le nombre de points obtenu par un travailleur
qualifié — que celui-ci obtienne ou non le nombre minimum de points visé au
paragraphe (2) — ne reflète pas l’aptitude de ce travailleur qualifié à
réussir son établissement économique au Canada, l’agent peut substituer son
appréciation aux critères prévus à l’alinéa (1)a).
79. (1) Le travailleur qualifié indique dans sa demande de visa de
résident permanent la langue — français ou anglais — qui doit être considérée
comme sa première langue officielle au Canada et celle qui doit être
considérée comme sa deuxième langue officielle au Canada et :
a) soit fait évaluer ses compétences dans
ces langues par une institution ou organisation désignée aux termes du
paragraphe (3);
b) soit fournit une autre preuve écrite de
sa compétence dans ces langues.
(2) Un maximum
de 24 points d’appréciation sont attribués pour la compétence du travailleur
qualifié dans les langues officielles du Canada d’après les standards prévus
dans les Standards linguistiques canadiens 2002, pour le français, et
dans le Canadian Language Benchmarks 2000, pour l’anglais, et selon la
grille suivante :
a) pour l’aptitude à parler, à écouter, à
lire ou à écrire à un niveau de compétence élevé :
(i) dans
la première langue officielle, 4 points pour chaque aptitude si les
compétences du travailleur qualifié correspondent au moins à un niveau 8,
(ii)
dans la seconde langue officielle, 2 points pour chaque aptitude si les
compétences du travailleur qualifié correspondent au moins à un niveau 8;
b) pour les capacités à parler, à écouter,
à lire ou à écrire à un niveau de compétence moyen :
(i) dans
la première langue officielle, 2 points pour chaque aptitude si les
compétences du travailleur qualifié correspondent aux niveaux 6 ou 7,
(ii)
dans la seconde langue officielle, 2 points si les compétences du travailleur
qualifié correspondent aux niveaux 6 ou 7;
c) pour l’aptitude à parler, à écouter, à
lire ou à écrire chacune des langues officielles :
(i) à un
niveau de compétence de base faible, 1 point par aptitude, à concurrence de 2
points, si les compétences du travailleur qualifié correspondent aux niveaux
4 ou 5,
(ii) à
un niveau de compétence de base nul, 0 point si les compétences du
travailleur qualifié correspondent à un niveau 3 ou à un niveau inférieur.
(3) Le ministre
peut désigner les institutions ou organisations chargées d’évaluer la
compétence linguistique pour l’application du présent article et, en vue
d’établir des équivalences entre les résultats de l’évaluation fournis par
une institution ou organisation désignée et les standards mentionnés au
paragraphe (2), il fixe le résultat de test minimal qui doit être attribué
pour chaque aptitude et chaque niveau de compétence lors de l’évaluation de
la compétence linguistique par cette institution ou organisation pour satisfaire
à ces standards.
(4) Les
résultats de l’examen de langue administré par une institution ou
organisation désignée et les équivalences établies en vertu du paragraphe (3)
constituent une preuve concluante de la compétence du travailleur qualifié
dans les langues officielles du Canada pour l’application des paragraphes (1)
et 76(1).
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