Please note that the following document, although believed to be correct at the time of issue, may not represent the current position of the CRA.
Prenez note que ce document, bien qu'exact au moment émis, peut ne pas représenter la position actuelle de l'ARC.
Principales Questions: At the 2007 APFF Round Table, the CRA has confirmed that where a corporation incurs borrowing expenses described in subparagraph 20(1)(e)(ii) in a particular taxation year, the corporation's safe income on hand must be reduced in such a year to reflect the total amount of the cash outflows relating to the borrowing costs. Whether, in each of the four taxation years that follows, the CRA would administratively allow for a positive adjustment to the corporation's safe income on hand corresponding to the amounts deducted under paragraph 20(1)(e) in each of these subsequent taxation years.
Position Adoptée: Yes. The purpose of these positive adjustments is to avoid excessive reductions to the corporation's safe income on hand, the cash outflows relating to the borrowing costs already being fully reflected in the computation of the safe income on hand for the first year, at the time these borrowing costs are effectively incurred.
Raisons: Wording of the Act and previous positions.
TABLE RONDE SUR LA FISCALITÉ FÉDÉRALE
APFF - CONGRÈS 2009
Question 23
Revenu protégé et déduction en vertu de l'alinéa 20(1)e) L.I.R.
Dans le cadre de la Table ronde du congrès 2007 de l'APFF, l'ARC est venue confirmer le traitement des frais d'emprunt aux fins du calcul du revenu protégé en main.
Il a été confirmé que la totalité des frais d'emprunt visés par l'alinéa 20(1)e) L.I.R. doit réduire le revenu protégé en main dans l'année où les frais sont encourus.
La question ne traitait pas de l'effet de la déduction en vertu de l'alinéa 20(1)e) L.I.R. sur le calcul du revenu protégé en main dans les quatre années suivant celles où les frais sont engagés. Nous comprenons que l'ARC permet administrativement un ajout au revenu protégé en main du montant de la déduction en vertu de l'alinéa 20(1)e) L.I.R. pour les quatre années subséquentes.
Question à l'ARC
Est-ce que l'ARC peut confirmer sa position et nous indiquer sur quelle base un tel ajout au revenu protégé est possible?
Réponse de l'ARC
Tel qu'indiqué en réponse à la question 7 b) de la Table ronde du congrès 2007 de l'APFF, nous sommes d'avis que dans la mesure où une société encourrait des frais d'emprunt visés au sous-alinéa 20(1)e)(ii) L.I.R. dans une année d'imposition donnée, 20 % de ces frais d'emprunt seraient déduits dans le calcul de son revenu en vertu de l'alinéa 20(1)e) L.I.R. dans l'année d'imposition donnée, ce qui réduirait d'autant le revenu net fiscal de la société (et donc le revenu protégé) pour l'année donnée. En ce qui a trait au 80 % restant de ces frais d'emprunt, ces montants auraient clairement été déboursés par la société dans l'année d'imposition donnée. Dès le moment de leur déboursement, de tels montants ne seraient donc plus en main pour contribuer à la juste valeur marchande ou au gain inhérent sur une action du capital-actions de la société. Compte tenu que 80 % de la sortie de fonds que constitue le paiement des frais d'emprunt n'aurait pas été pris en compte dans l'établissement du revenu net fiscal (le revenu protégé) de la société dans la première année, un rajustement négatif devrait être effectué au niveau du calcul du revenu protégé en main de la société pour cette première année. Cet ajustement permettrait donc de refléter, au niveau du revenu protégé en main de la société pour la première année, la totalité de la sortie de fonds relative aux frais d'emprunt.
Par la suite, dans chacune des quatre années d'imposition suivant l'année d'imposition où les frais d'emprunt seraient encourus par la société, un montant correspondant à 20 % de ces frais d'emprunt serait généralement déduit dans le calcul du revenu de ladite société en vertu de l'alinéa 20(1)e) L.I.R., ce qui réduirait d'autant le revenu net fiscal de la société (et donc le revenu protégé) pour l'année visée. Toutefois, la position de l'ARC est alors généralement d'ajuster à la hausse le revenu protégé en main d'un montant correspondant au montant déduit dans le calcul du revenu de la société en vertu de l'alinéa 20(1)e) L.I.R. dans l'année d'imposition visée.
Ces ajustements à la hausse au revenu protégé en main, effectués dans les quatre années d'imposition suivant l'année d'imposition où les frais d'emprunt seraient encourus par la société, ont pour effet d'éviter une réduction excessive du revenu protégé en main de la société, les décaissements relatifs aux frais d'emprunt ayant été pleinement reflétés au niveau du revenu protégé en main dans l'année d'imposition initiale où ces frais sont engagés.
De tels ajustements nous apparaissent raisonnables et conformes à la notion de revenu protégé en main telle que reconnue par les tribunaux (se référer à cet égard aux décisions Deuce Holdings Ltd. c. La Reine, 97 DTC 921 (C.C.I.), Gestion Jean-Paul Champagne inc. c. M.R.N., 97 DTC 155 (C.C.I.) et La Reine c. Kruco inc., 2003 DTC 5506 (C.A.F.)). De plus, nous sommes d'avis que les ajustements ci-dessus décrits sont en accord avec les termes du paragraphe 55(2) L.I.R., de même qu'avec l'objet sous-tendant cette disposition législative, qui est de permettre le paiement d'un dividende inter-sociétés libre d'impôt afin de diminuer le gain en capital potentiel, dans la mesure où un tel gain est attribuable au revenu gagné " post-1971 " de la société en main au moment du versement du dividende.
Stéphane Prud'Homme
(613) 957-8975
Le 9 octobre 2009
2009-033017
ROUND TABLE ON THE FEDERAL TAXATION
APFF - 2009 CONFERENCE
Question 23
Safe Income and Deduction Pursuant to Paragraph 20(1)(e) of the ITA
In the course of the Round Table of the 2007 APFF Conference, the CRA confirmed the treatment of the borrowing costs for the purposes of computing the safe income on hand.
It was confirmed that the total of the borrowing costs which are described in paragraph 20(1)(e) of the ITA must reduce the safe income on hand in the year in which the borrowing costs are incurred.
The question did not consider the effect of the deduction pursuant to paragraph 20(1)(e) of the ITA on the computation of safe income on hand in the four years following those in which the borrowing costs were incurred. We understand that administratively the CRA allows an addition to the safe income on hand with respect to the amount of the deduction pursuant to paragraph 20(1)(e) of the ITA for the four subsequent years.
Question to the CRA
Can the CRA confirm its position and indicate to us on what basis such an addition to the safe income is possible?
CRA Response
As indicated in the response to question 7 b) of the Round Table of the 2007 APFF Conference, we are of the opinion that to the extent that a corporation would incur borrowing costs which are described in subparagraph 20(1)(e)(ii) of the ITA in a particular taxation year, 20% of these costs would be deductible in computing its income pursuant to paragraph 20(1)(e) of the ITA in the particular taxation year, which would, accordingly, reduce the net income for tax purposes of the corporation (and thus the safe income) for the particular year. With respect to the remaining 80% of the borrowing costs, these amounts would clearly have been disbursed by the corporation in the particular year. As soon as they are disbursed, such amounts would, therefore, not be on hand to contribute to the fair market value or the gain inherent in a share of the corporation. Given that 80% of the cash outflows relating to the borrowing costs would not have been taken into account in establishing the net income for tax purposes (the safe income) of the corporation in the first year, a negative adjustment should be made to the computation of the safe income on hand of the corporation for this first year. This adjustment would thus make it possible to reflect, in computing the safe income on hand of the corporation for the first year, the total amount of the cash outflows relating to the borrowing costs.
Thereafter, in each of the four taxation year after the taxation year in which the borrowing costs were incurred by the corporation, an amount equal to 20% of these borrowing costs would generally be deducted in computing the income of the said corporation pursuant to paragraph 20(1)(e) of the ITA, which would, accordingly reduce the net income for tax purposes of the corporation (and thus the safe income) for the particular year. However, the position of the CRA, generally, is to increase the safe income on hand by an amount equal to the amount deducted in computing income of the corporation pursuant to paragraph 20(1)(e) of the ITA in the particular year.
These adjustments to increase the safe income on hand, which are made in the four taxation years after the taxation year in which the borrowing costs were incurred by the corporation, have the effect of avoiding an excessive reduction of the safe income on hand of the corporation, the disbursements relating to the borrowing costs having been fully reflected in the safe income on hand in the initial taxation year in which these costs were incurred.
Such adjustments appear reasonable to us and are in accordance with the notion of safe income on hand as recognized by the courts (refer in this respect to the decisions in Deuce Holdings Ltd. v. The Queen, 97 DTC 921 (TCC), Gestion Jean-Paul Champagne Inc. v. MNR, 97 DTC 155 (TCC) and The Queen v. Kruco Inc., 2003 DTC 5506 (FCA)). Moreover, we are of the opinion that the adjustments described above are in accordance with the provisions of subsection 55(2) of the ITA, as well as with the purpose underlying this legislative provision, which is to permit a tax-free inter-corporate dividend to be paid to reduce a potential capital gain, to the extent that such gain is attributable to the retention of "post-1971" income of the corporation, on hand at the time of the payment of the dividend.
Stéphane Prud'Homme
(613) 957-8975
October 9, 2009
2009-033017
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