Please note that the following document, although believed to be correct at the time of issue, may not represent the current position of the CRA.
Prenez note que ce document, bien qu'exact au moment émis, peut ne pas représenter la position actuelle de l'ARC.
Principal Issues: Who is authorised to request an adjustment under s. 152(4.2) of the Income Tax Act in respect of a year prior to the year of bankruptcy when:
(a) the taxpayer and the trustee have been discharged; or
(b) the taxpayer and/or the trustee have not been discharged?
Position: (a) the trustee
(b) the trustee
Reasons: Subsection 71(2) of the Bankruptcy and Insolvency Act states that at bankruptcy a bankrupt ceases to have any capacity to deal with his or her property. Paragraph 128(2)(a) of the Income Tax Act deems the trustee in bankruptcy to be the bankrupt's agent for all purposes of the Income Tax Act. Subsection 152(4.2) of the Income Tax Act permits the Minister to make a reassessment or redetermination beyond the normal reassessment period for a deduction or a credit, which normally results in a refund. Property includes an income tax refund.
May 14, 2008
APPEALS BRANCH HEADQUARTERS Income Tax Rulings
Attention: Marc Grignon Directorate
Lindsay Frank
(613) 948-2227
2007-024648
The Adjustment of a Pre-Bankruptcy Year
This is in reply to your email concerning the above-referenced. At issue is the following:
Who is authorised to make a request for an adjustment under subsection 152(4.2) of the Income Tax Act ("the Act") in respect of a year prior to the year of the bankruptcy, when:
(a) the taxpayer and the trustee have been discharged; or
(b) the taxpayer and/or the trustee have not been discharged?
As explained below, regardless as to whether the trustee in bankruptcy ("trustee") has been discharged or not, the only person authorised to make such a request is the trustee. Therefore, it would be necessary for the taxpayers to make representation to their trustee to that end. The Canada Revenue Agency cannot action the request without receiving the request from the trustee.
Subsection 152(4.2) of the Act permits the Minister to make a reassessment or a redetermination beyond the normal reassessment period, when an individual or a testamentary trust so requests. That taxpayer may make such a request within ten calendar years after the end of that taxation year. For example, if, after the expiration of the normal reassessment period, an individual or a testamentary trust became aware that a claim for a deduction or a credit, to which that person was entitled, was inadvertently not made, the Minister would have the discretion to reassess the return, and give the taxpayer the benefit of the deduction or credit.
Pursuant to subsection 71(2) of the Bankruptcy and Insolvency Act ("BIA"), a bankrupt ceases to have any capacity to deal with his or her property. And by paragraph 128(2)(a) of the Act, the trustee is deemed to be the bankrupt's agent for all purposes of the Act. While the bankrupt's property vests immediately in the trustee at bankruptcy, subsection 67(1) of the BIA clarifies which property vests in the trustee for the benefit of the creditors of the estate.
Section 2 of the BIA defines "property", and in Chetty v. Burlingham Associates Inc., [1995] 31 C.B.R. (3d) 161 (Sask. C.A.), the court declared that the definition of property in the BIA was designed to catch every conceivable type of property, except for a couple of situations unrelated to this file. Property, however, does include an income tax refund: Re Wagner, 35 C.B.R. (N.S.) 309 (Ont. S.C.).
Since an income tax refund is property, the combined effect of subsection 71(2) of the BIA and paragraph 128(2)(a) of the Act makes a trustee (and not a bankrupt or a discharged bankrupt) the appropriate person to request the reassessment or redetermination as the case may be. Authority for this conclusion is supported by case law.
For example, in Biron v. M.N.R., [1998] 3 C.T.C. 2012 (T.C.C.), the court held, at paragraph 26, that the provisions of the BIA (without citing any specifics) did not allow the bankrupt applicant to continue with appeals instituted before he was adjudged bankrupt. On appeal, the decision was upheld: [2001] 2 C.T.C. 258 (F.C.A.); and leave to appeal to the Supreme Court of Canada was refused: 2001 CarswellNat 1620.
It should be pointed out that the discharge of the trustee is not fatal to the making of the application under subsection 152(4.2) of the Act. Pursuant to subsection 41(11) of the BIA, the court has the power to appoint or reinstate the trustee to complete the administration of a bankrupt estate, if there are assets that have not been realised or distributed. Such assets include all property that may be acquired by, or devolve on, the taxpayer before the discharge: Re Henderson (1939) 20 C.B.R. 160 (Ont. S.C.). And, as mentioned above, an income tax refund constitutes property of the bankrupt.
Trusting you find this satisfactory,
Bob Skulski
Manager
Insolvency and Administrative Law Section
Business and Partnerships Division
Income Tax Rulings Directorate
Policy and Legislative Affairs Branch
Le 14 mai, 2008
DIRECTION GÉNÉRALE DES APPELS ADMISTRATION
CENTRALE Direction des décisions en
À l'attention de : Marc Gagnon impôt
Lindsay Frank (613) 948-2227
2007-02468
Le redressement d'une année précédente à l'année d'une faillite
Cette note est en réponse à votre courriel concernant le sujet cité en rubrique. La question à résoudre est la suivante :
Qui est autorisé à soumettre une demande de redressement en vertu du paragraphe 152(4.2) de la Loi de l'impôt sur le revenu (la Loi) à l'égard d'une année précédente à l'année de la faillite lorsque
le contribuable et le syndic ont été libérés; ou
le contribuable et/ou le syndic n'a pas été libéré?
Comme je l'explique ci-dessous, même si le syndic de faillite (le syndic) a été libéré ou non, il est la seule personne autorisée à soumettre une telle demande. Alors, il est important que le contribuable fasse des représentations auprès de son syndic en ce sens. L'Agence du revenu du Canada ne peut pas procéder au redressement avant d'avoir reçu une demande de la part du syndic.
Le paragraphe 152(4.2) de la Loi permet au ministre de procéder au redressement ou à une nouvelle détermination au-delà de la période normale où l'on peut émettre une nouvelle cotisation lorsqu'un particulier ou une fiducie testamentaire le demande. Ce contribuable ou cette fiducie peut faire une telle demande dans les 10 années civiles suivant la fin de l'année d'imposition en cause. Par exemple, si après l'expiration de la période normale d'émission d'une nouvelle cotisation, un particulier ou une fiducie testamentaire se rend compte qu'une demande de déduction ou de crédit, auquel cette personne avait droit, avait été oubliée par mégarde, le ministre peut émettre une nouvelle cotisation en regard de cette déclaration de revenus, et permettre au contribuable de bénéficier de cette déduction ou de ce crédit.
Conformément au paragraphe 71(2) de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité (la LFI), un failli cesse d'avoir l'habileté de gérer ses biens. Et, par le fait de l'alinéa 128(2)a) de la Loi, le syndic est réputé être son mandataire pour toutes les fins de la Loi. Bien que les biens de failli soient assignés au syndic au moment de la faillite, le paragraphe 67(1) de la LFI précise quels sont les biens qui peuvent être assignés au syndic pour le bénéfice des créditeurs. L'article 2 de la LFI donne une définition du terme " biens " et, dans la cause Chetty v. Burlingham Associates Inc, [1995] 32 CBR (3d) 161 (Cour d'appel de la Saskatchewan), le tribunal a déclaré que la définition de " biens " dans la LFI avait été conçue de façon à englober tous les genres de biens imaginables, sauf pour deux situations non reliées à ce dossier. Les biens comprennent donc un remboursement d'impôt : voir la cause Wagner, 35 CBR (N.S.) 309 (Cour suprême de l'Ontario).
Vu qu'un remboursement d'impôt est un bien, l'effet combiné du paragraphe 71(2) de la LFI et de l'alinéa 128(2)a) de la Loi fait en sorte que le syndic (et non le failli ou le failli qui a été libéré) est la personne qualifiée pour demander une nouvelle cotisation ou une nouvelle détermination selon le cas. L'autorité qui permet d'en arriver à cette conclusion est supportée par la jurisprudence.
Par exemple, dans la cause Biron c. MNR, [1998] 3 CTC 2012 (CCI), le tribunal a jugé, au numéro 26 du jugement, que les dispositions de la LFI (sans toutefois citer de références) ne permettaient pas au demandeur-failli de poursuivre les procédures d'appel qu'il avait instituées avant qu'il ne soit statué qu'il était failli. Cette décision a été confirmée en appel : [2001] 2 CTC 258 (CAF); et la permission d'en appeler à la Cour suprême du Canada a été refusée : 2001 CarswellNat 1620.
Il faut noter que la libération du syndic ne porte pas un coup fatal à toute demande faite en vertu du paragraphe 152(4.2) de la Loi. En vertu du paragraphe 41(11) de la LFI, les tribunaux ont le pouvoir de nommer ou de rétablir un syndic afin de compléter l'administration d'une faillite, si des actifs n'ont pas été réalisés ou distribués. De tels actifs comprennent tous les biens qui ont été acquis par le contribuable ou qui auraient pu lui avoir été dévolus avant sa libération : voir la cause Henderson, (1939) 20 CBR 160 (Cour suprême de l'Ontario). Et, comme je l'ai mentionné ci-dessus, un remboursement d'impôt constitue un bien du failli.
En espérant que le tout soit à votre satisfaction.
Bob Skulski
Gestionnaire
Section de l'administration des lois
Division des entreprises et des sociétés de personnes
Direction des décisions en impôt
Direction générale de la politique législative
et des affaires réglementaires
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