5. (1) The Minister shall grant citizenship to any
person who
(a) makes application for
citizenship;
(b) is eighteen years of age
or over;
(c) is a permanent resident
within the meaning of subsection 2(1) of the Immigration and Refugee
Protection Act, and has, within the four years immediately preceding the
date of his or her application, accumulated at least three years of residence
in Canada calculated in the following manner:
(i) for every day during which
the person was resident in Canada before his lawful admission to Canada for
permanent residence the person shall be deemed to have accumulated one-half
of a day of residence, and
(ii) for every day during which
the person was resident in Canada after his lawful admission to Canada for
permanent residence the person shall be deemed to have accumulated one day of
residence;
(d) has an adequate
knowledge of one of the official languages of Canada;
(e) has an adequate
knowledge of Canada and of the responsibilities and privileges of
citizenship; and
(f) is not under a removal
order and is not the subject of a declaration by the Governor in Council made
pursuant to section 20.
[…]
(3)
The Minister may, in his discretion, waive on compassionate grounds,
(a) in the case of any
person, the requirements of paragraph (1)(d) or (e);
(b) in the case of a minor,
the requirement respecting age set out in paragraph (1)(b), the
requirement respecting length of residence in Canada set out in paragraph
(1)(c) or the requirement to take the oath of citizenship; and
(c) in the case of any
person who is prevented from understanding the significance of taking the
oath of citizenship by reason of a mental disability, the requirement to take
the oath.
(4)
In order to alleviate cases of special and unusual hardship or to reward
services of an exceptional value to Canada, and notwithstanding any other
provision of this Act, the Governor in Council may, in his discretion, direct
the Minister to grant citizenship to any person and, where such a direction
is made, the Minister shall forthwith grant citizenship to the person named
in the direction.
14. (1) An application for
(a) a grant of citizenship
under subsection 5(1),
(b) a retention of
citizenship under section 8,
(c) a renunciation of
citizenship under subsection 9(1), or
(d) a resumption of
citizenship under subsection 11(1)
shall
be considered by a citizenship judge who shall, within sixty days of the day
the application was referred to the judge, determine whether or not the
person who made the application meets the requirements of this Act and the
regulations with respect to the application.
[…]
(2)
Forthwith after making a determination under subsection (1) in respect of an
application referred to therein but subject to section 15, the citizenship
judge shall approve or not approve the application in accordance with his
determination, notify the Minister accordingly and provide the Minister with
the reasons therefore.
(3)
Where a citizenship judge does not approve an application under subsection
(2), the judge shall forthwith notify the applicant of his decision, of the
reasons therefore and of the right to appeal.
(4)
A notice referred to in subsection (3) is sufficient if it is sent by registered
mail to the applicant at his latest known address.
(5)
The Minister or the applicant may appeal to the Court from the decision of
the citizenship judge under subsection (2) by filing a notice of appeal in
the Registry of the Court within sixty days after the day on which
(a) the citizenship judge
approved the application under subsection (2); or
(b) notice was mailed or
otherwise given under subsection (3) with respect to the application.
(6)
A decision of the Court pursuant to an appeal made under subsection (5) is,
subject to section 20, final and, notwithstanding any other Act of
Parliament, no appeal lies therefore.
15. (1) Where a citizenship judge is unable to
approve an application under subsection 14(2), the judge shall, before
deciding not to approve it, consider whether or not to recommend an exercise
of discretion under subsection 5(3) or (4) or subsection 9(2) as the
circumstances may require.
(2)
Where a citizenship judge makes a recommendation for an exercise of
discretion under subsection (1), the judge shall
(a) notify the applicant;
(b) transmit the
recommendation to the Minister with the reasons therefore; and
(c) in accordance with the
decision that has been made in respect of his recommendation, forthwith on
the communication of the decision to the judge approve or not approve the
application.
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5. (1) Le
ministre attribue la citoyenneté à toute personne qui, à la fois :
a) en fait la demande;
b) est âgée d’au moins dix-huit ans;
c) est un résident permanent au sens du paragraphe 2(1) de la Loi
sur l’immigration et la protection des réfugiés et a, dans les quatre ans
qui ont précédé la date de sa demande, résidé au Canada pendant au moins
trois ans en tout, la durée de sa résidence étant calculée de la manière
suivante :
(i) un demi-jour
pour chaque jour de résidence au Canada avant son admission à titre de
résident permanent,
(ii) un jour
pour chaque jour de résidence au Canada après son admission à titre de
résident permanent;
d) a une connaissance suffisante de l’une des langues officielles
du Canada;
e) a une connaissance suffisante du Canada et des responsabilités
et avantages conférés par la citoyenneté;
f) n’est pas sous le coup d’une mesure de renvoi et n’est pas visée
par une déclaration du gouverneur en conseil faite en application de
l’article 20.
[…]
(3) Pour des raisons d’ordre humanitaire, le ministre a le pouvoir
discrétionnaire d’exempter :
a) dans tous les cas, des conditions prévues aux alinéas (1)d)
ou e);
b) dans le cas d’un mineur, des conditions relatives soit à l’âge
ou à la durée de résidence au Canada respectivement énoncées aux alinéas (1)b)
et c), soit à la prestation du serment de citoyenneté;
c) dans le cas d’une personne incapable de saisir la portée du
serment de citoyenneté en raison d’une déficience mentale, de l’exigence de
prêter ce serment.
(4) Afin de remédier à une situation particulière et inhabituelle
de détresse ou de récompenser des services exceptionnels rendus au Canada, le
gouverneur en conseil a le pouvoir discrétionnaire, malgré les autres
dispositions de la présente loi, d’ordonner au ministre d’attribuer la
citoyenneté à toute personne qu’il désigne; le ministre procède alors sans
délai à l’attribution.
14. (1)
Dans les soixante jours de sa saisine, le juge de la citoyenneté statue sur
la conformité — avec les dispositions applicables en l’espèce de la présente
loi et de ses règlements — des demandes déposées en vue de :
a) l’attribution de la citoyenneté, au titre du paragraphe 5(1);
b) la conservation de la citoyenneté, au titre de l’article 8;
c) la répudiation de la citoyenneté, au titre du paragraphe 9(1);
d) la réintégration dans la citoyenneté, au titre du paragraphe
11(1).
[…]
(2) Aussitôt après avoir statué sur la demande visée au paragraphe
(1), le juge de la citoyenneté, sous réserve de l’article 15, approuve ou
rejette la demande selon qu’il conclut ou non à la conformité de celle-ci et
transmet sa décision motivée au ministre.
(3) En cas de rejet de la demande, le juge de la citoyenneté en
informe sans délai le demandeur en lui faisant connaître les motifs de sa
décision et l’existence d’un droit d’appel.
(4) L’obligation d’informer prévue au paragraphe (3) peut être
remplie par avis expédié par courrier recommandé au demandeur à sa dernière
adresse connue.
(5) Le ministre et le demandeur peuvent interjeter appel de la
décision du juge de la citoyenneté en déposant un avis d’appel au greffe de
la Cour dans les soixante jours suivant la date, selon le cas :
a) de l’approbation de la demande;
b) de la communication, par courrier ou tout autre moyen, de la
décision de rejet.
(6) La décision de la Cour rendue sur l’appel prévu au paragraphe
(5) est, sous réserve de l’article 20, définitive et, par dérogation à toute
autre loi fédérale, non susceptible d’appel.
15. (1)
Avant de rendre une décision de rejet, le juge de la citoyenneté examine s’il
y a lieu de recommander l’exercice du pouvoir discrétionnaire prévu aux
paragraphes 5(3) ou (4) ou 9(2), selon le cas.
(2) S’il recommande l’exercice du pouvoir discrétionnaire, le juge
de la citoyenneté :
a) en informe le demandeur;
b) transmet sa recommandation motivée au ministre;
c) approuve ou rejette la demande dès réception de la réponse du
ministre, en se conformant à la décision prise par celui-ci à l’égard de sa
recommandation.
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